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Situation de crise, quelles sont les aides accordées aux restaurateurs par le gouvernement ?Tabesto-

Situation de crise, quelles sont les aides accordées aux restaurateurs par le gouvernement ?

La pandémie de coronavirus est aujourd’hui à l’origine d’une crise économique planétaire. Ce phénomène touche la quasi-totalité des marchés, qu’ils soient locaux ou mondiaux. Bien évidemment, le domaine de la restauration n’y échappe pas. Les restaurateurs sont aujourd’hui affectés par les mesures de confinement imposées par l’État.

La question qui se pose est de savoir quelles sont les véritables conséquences de la pandémie sur les restaurateurs et quelles sont les solutions mises en place par le gouvernement ?

Restauration, une fermeture prolongée malgré le déconfinement

Le 14 mars 2020, l’État a dressé une liste précise des établissements qui doivent faire l’objet d’une fermeture pour la lutte contre la propagation du coronavirus. Parmi ceux-ci figurent les restaurants et les débits de boissons. L’arrêté en question interdit l’ouverture de tous les espaces pouvant accueillir simultanément plus de 100 personnes. Cependant, les enseignes et restaurateurs proposant un service de vente à emporter peuvent continuer leurs activités. Elles doivent simplement prendre toutes les précautions d’hygiène nécessaires pour diminuer les risques de contamination. Pour y parvenir, une réduction de leur effectif a été décidée.

Le confinement s’est terminé le 11 mai dernier. Si certaines activités comme les commerces ont pu de nouveau ouvrir, les restaurants et les bars restent quant à eux fermés. Ces derniers présentent en effet un risque plus élevé pour les clients. Néanmoins, une réouverture serait envisageable à partir du début du mois de juin. Elle concernerait uniquement les établissements présents dans des départements classés sans risques.

Les retombées économiques de la crise sanitaire

Selon les données de l’Insee, l’économie du pays a enregistré une baisse globale de 35 % lors de la première semaine du confinement. Certains domaines sont plus touchés que d’autres. Si le secteur agroalimentaire est le moins impacté avec une baisse de 4 %, le marché de la construction enregistre une diminution de plus de 90 %. Sur toute la durée du confinement, les activités des restaurants et des hôtels ont connu une réduction de 98 %.

Les domaines qui travaillent en première ligne de la guerre contre le coronavirus sont plus ou moins épargnés par la crise. Ainsi, le domaine médical est le moins touché sur le long terme.

Les mesures de soutien du gouvernement pour les restaurateurs

Face à cette crise sans précédent, l’État français a mis en place des mesures d’aide pour les secteurs les plus touchés :

  • Le report des échéances sociales et fiscales

La première mesure prise est le report des échéances sociales et fiscales. Comme exemple, il est possible de citer les imports de toutes natures et l’URSSAF. Cependant, cette mesure ne concerne pas le paiement de la TVA.

  • Des remises d’impôts directs

Il est possible de bénéficier d’une remise d’impôts directs. Elle s’effectue suite à un examen individuel de chaque entreprise.

  • Le rééchelonnement des crédits

L’État et la banque se sont mis d’accord sur des mesures de soutien pour les sociétés. Ainsi, il est également possible de négocier un rééchelonnement des prêts bancaires en cours.

  • Renforcement des dispositifs de chômage partiel

Des dispositifs ont été aussi pris pour les salariés de ces secteurs. Le chômage partiel permet de percevoir une indemnité durant le chômage. Cette mesure a été simplifiée pour faciliter sa mise en place.

  • Mis en plan d’appui pour le traitement des conflits

En temps de crise, les conflits entre les clients et les entreprises augmentent. Pour les résoudre plus facilement, des centres d’appui ont été installés.

De plus, le gouvernement et les régions ont créé un fonds de solidarité. Le but est de débloquer de l’argent pour venir en aide aux patrons des PME. Cette disposition profitera aux entrepreneurs dont les revenus ne sont pas couverts par le dispositif de chômage partiel. Elle consiste en un versement d’un forfait de 1.500 €. Cependant, ses modalités sont encore à définir. En plus, l’État a aussi procédé à un gel des loyers liés au bail commercial et des factures d’énergie.

Sources :